NAPA Saint-Hyacinthe
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Nous côtoyons davantage de véhicules électriques sur les routes du Québec. Ils font maintenant partie du paysage routier. Par contre, ces véhicules électrifiés, ou 100 % électriques, représentent actuellement seulement 0,13 % du parc automobile de la province. Ainsi, l’histoire du véhicule électrique peut paraître récente, mais détrompez-vous.
L’apparition du premier véhicule électrique remonte à 1834 : l’américain Thomas Davenport a en effet construit une petite locomotive électrique. Vers 1838, l’écossais Robert Davidson présente un modèle similaire. Davenport et Davidson sont ainsi devenus les premiers d’une suite d’inventeurs à tenter leur chance dans la construction d’un véhicule électrique.
Dès 1900, la voiture électrique prend son envol. Plus du tiers des voitures en circulation en Europe sont électriques, les autres étant des automobiles à essence ou à vapeur. Au même moment, sur 4 192 véhicules fabriqués aux États-Unis, 1 575 sont électriques, 936 à essence, et 1 681 à vapeur. Comme quoi l’attrait pour ce type de véhicule était déjà élevé!
Néanmoins, l’intérêt pour les véhicules électriques connaîtra des baisses importantes au cours du siècle, entraînant ainsi des retards dans sa recherche et son développement. Plusieurs facteurs sont mis de l’avant afin d’expliquer le déclin de la voiture électrique. Le plus probable étant que la plupart des propriétaires de véhicule considéraient que la voiture à essence possédait une technologie supérieure à celle électrique, et que seuls ceux ayant investi de grosses sommes d’argent dans le modèle électrique en regrettaient réellement la disparition.
Ce n’est qu’au début des années 2000, avec l’augmentation considérable du coût de l’essence, que l’on note le retour d’un vif intérêt pour les moteurs électriques et leur commercialisation. Désormais, les grands manufacturiers automobiles offrent dans l’éventail de leur collection au moins un modèle, entièrement électrique, à autonomie prolongée, ou encore, hybride rechargeable.